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Le 3 juillet 2024

Portrait membre du Bureau Fédéral : Jean-Albert Malaquin | Ancien dirigeant d’une droguerie à Paris

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Jean-Albert Malaquin, j’ai 75 ans. J’ai consacré 31 ans de ma vie à la droguerie avant de prendre ma retraite en 2015. Aujourd’hui, je suis Président de la Chambre Syndicale de l’Equipement du Foyer, une entité constituante de la FFEF.

Quel est votre parcours ?

Après avoir fait quelques années d’études supérieures pour envisager d’être professeur, j’ai commencé une licence de sciences biologiques. Rapidement, je me suis aperçu que l’enseignement n’était pas fait pour moi. J’ai donc arrêté après avoir obtenu mon DUSS en sciences biologiques et je suis entré dans le commerce par le biais des supermarchés. J’ai travaillé pendant 10 ans dans la société Radar, terminant comme responsable supérette. Ensuite, j’ai acheté un fonds de commerce en droguerie, place de Breteuil, à Paris où j’y suis resté 31 ans. A un certain moment j’avais même un deuxième magasin à Saint-Mandé. Bien que je n’aie pas fait fortune, j’ai pu vivre confortablement et aujourd’hui je profite de ma retraite !

Racontez-nous un souvenir lié à votre activité ou votre parcours ?

Quand j’ai pris ma retraite, j’ai été touché de voir que mes conseils manquaient à mes clients. Malheureusement, je n’ai pas pu transmettre mes baux commerciaux à des successeurs en raison de l’augmentation des loyers. Cela m’a poussé à me mettre en statut d’auto-entrepreneur un certain temps pour continuer à servir mes anciens clients qui réclamaient mes services.

Quelles seraient, selon vous, les qualités requises pour faire ce métier ?

Il faut avant tout être passionné par le métier et avoir une expérience solide dans la droguerie et le commerce. Le contact avec la clientèle est essentiel, et ce n’est pas donné à tout le monde. J’ai eu la chance de travailler avec deux employés exceptionnels qui sont restés avec moi de nombreuses années.

Quel est votre plus bel accomplissement professionnel ?

Une anecdote qui me tient à cœur est celle de ma vendeuse à Saint-Mandé, qui est tombée enceinte. J’ai dû la remplacer et, bien que la personne embauchée n’eût pas beaucoup d’expérience, elle a su se montrer curieuse et dévouée. Elle a tenu la boutique pendant tout le congé maternité et a pu utiliser cette expérience pour avancer dans sa carrière. J’étais ravi de voir à quel point cette expérience avait été bénéfique pour elle. J’étais moi-même ravi d’avoir pu aider une personne à se lancer dans cette belle profession. C’est quelque chose de très positif pour elle et pour moi aussi !

Comment voyez-vous l’avenir du secteur et du métier ?

L’avenir s’annonce difficile, mais je pense que ceux qui veulent s’installer devraient se concentrer sur les centres-villes. Il est crucial de vendre des articles de qualité et de ne pas se contenter de produits bon marché. La présence auprès de la clientèle et la formation des collaborateurs sont également essentielles.

Selon vous, quelle a été la plus grande transformation dans votre métier ?

La révolution d’Internet a été le plus grand changement. Bien que je n’aie pas pris ce tournant, je vois que mes collègues l’ont fait, et cela a été très bénéfique pour la gestion des stocks et la fidélisation de la clientèle grâce aux nouveaux outils numériques.

Comment avez-vous connu la FFEF ?

J’ai connu la Fédération par les Bazars, parce que je faisais partie des Bazars à l’époque, par Madame Picque, c’était en 1990 je crois !

Pourquoi avoir adhéré à la FFEF ? Et pourquoi avoir voulu intégrer l’administration d’un syndicat professionnel ?

Cela faisait déjà quelques années que j’étais dans la profession et j’avais besoin d‘eux pour les salaires essentiellement donc je suis arrivée à la Fédération !

Quel est votre lien avec la FFEF aujourd’hui ?

J’essaie d’être le plus présent possible à la Fédération, je suis Président de la chambre Syndicale de l’Equipement du Foyer et Membre du Bureau ! J’essaie de faire de mon mieux et de rendre service. Voilà, ce sera le mot de la fin, mon objectif principal reste de rendre service, ça a été et cela restera ma principale préoccupation !

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