Mesurer l’impact de la transition écologique sur les métiers et les compétences des entreprises du commerce d’ici à 2025 : telle est l’ambition de l’étude initiée par L’Observatoire prospectif du Commerce, à la demande de 16 branches professionnelles, dont le CDNA, représentant 73 000 entreprises, dans le cadre de l’EDEC (Engagement Développement et Compétences) Eco-Prospective signé avec l’Etat en février 2020.
Réalisée par les cabinets Auxilia et In Numeri, l’étude, qui a été conduite de juin 2020 à avril 2021, met en évidence six thématiques prioritaires liées à la transition écologique pour les entreprises du commerce :
Plus instructif encore, la note d’impact sur 10 attribuée à chacune de ses thématiques par les commerçants interrogés. Arrive ainsi dans le trio de tête, la gestion des déchets (6,2), la logistique écologique (5,7) et l’approvisionnement local (5,6), suivies de la durabilité des produits (5), le faire soi-même (4,8), la seconde main (3,5).
L’étude passe également 19 métiers représentatifs du commerce au tamis de la transition écologique : en quoi les compétences évolueront-elles demain et en quoi les formations devront-elle intégrer de nouveaux modules ?
Sur la base des réponses, les compétences les plus stratégiques à développer ont été croisées avec les métiers représentatifs du commerce.
Trois métiers sont plus particulièrement concernés par la transition écologique : boucher/poissonnier, responsable de magasin, responsable e-commerce. Et dans le top 3 des compétences les plus attendues, on trouve : identifier les produits locaux et durables, maîtriser les réglementations environnementales et valoriser les produits les plus durables à la vente.
L’impact de la transition écologique se traduit plus par de nouvelles compétences à acquérir que par le développement de nouveaux métiers. Toutefois, quelques métiers ont été identifiés comme émergents : démonstrateur, responsable économie circulaire, opérateur de tri, maître composteur, chef de projets valorisation des invendus, concepteur d’espace de vente de seconde main, technicien de réparation…
Pour prendre le virage de la transition écologique, l’étude propose des monographies, branche par branche, qui permettent d’analyser les impacts attendus et les modes d’adaptation des possibles, selon l’activité et la vision de l’avenir. Les pistes d’action proposées tiennent également compte de la taille des entreprises.
Plus opérationnel encore, le « Guide des 21 bonnes pratiques pour un commerce écologique » qui doit permettre aux entreprises de passer à l’action sans délai.
Nous vous invitons à prendre connaissance de l’ensemble des documents de cette étude, du rapport détaillé, à la synthèse, en passant par le guide des bonnes pratiques plus fonctionnel.